Paru le 29/06/2021 sur mbs.mercedes-benz.com
Selon le professionnel, il s’agit d’un exemplaire unique de l’Unimog haute mobilité U 5023, avec lumière bleue, sirène et « avertisseur spécial » sur la cabine. Récemment mis en service par le service de déminage de Basse-Saxe, le véhicule contribue déjà considérablement à protéger des vies.
Les 25 hommes de l’équipe, opérationnels tous les jours et 24 heures sur 24, se servent de l’Unimog pour récupérer des armes datant des deux guerres mondiales. Troisième Unimog d’affilée, l’U 5023 est utilisé par le service de déminage de Basse-Saxe pour extraire du sol en toute sécurité des bombes, grenades, mines et petites munitions. La pelleteuse construite par Ematec (M213) est capable de creuser jusqu’à six mètres de profondeur.
La caméra vidéo d’une grande fiabilité aide le conducteur de la pelle dans son travail sous la surface du sol. Et cela se joue souvent à quelques millimètres. La cabine de la pelle est également équipée de renforts en acier, d’une vitre blindée spéciale et d’une feuille latérale de protection contre les éclats. Le système de régulation de la pression des pneus permet à l’Unimog de progresser avec aisance sur un sol marécageux. En effet, des armes d’un passé révolu sommeillent encore partout dans le pays : dans les champs, dans les marécages, dans les cours d’eau et sur les côtes.
Projet mis en œuvre avec le partenaire UGV :
Peter Meineke GmbH & Co. KG
Boîte de vitesses semi-automatique, climatiseur, chauffage autonome et roue de secours avec engin de levage : l’équipement de l’U 5023 doit résister aux conditions de service les plus difficiles. En cas d’urgence, l’équipe de déminage doit aussi être capable de changer une roue elle-même. « Nous ne sommes pas des héros », affirme le responsable du service de déminage de Basse-Saxe, Thomas Bleicher. « Notre métier est de préserver la population des dangers majeurs issus des guerres mondiales. »
Intervention sur un terrain difficile : l’équipe de déminage doit pouvoir surmonter tous les obstacles.
L’augmentation des interventions ces dernières années résulte entre autres de découvertes fortuites réalisées par des amateurs, passionnés de détecteurs de métaux ou de la pêche à l’aimant. Bleicher alerte vivement les particuliers contre les dangers de se lancer à la recherche d’armes. Tout d’abord parce que c’est strictement interdit et ensuite tout simplement car c’est mettre sa vie en danger. Depuis 2006 il est à la tête de cette équipe comptant une cinquantaine de personnes, qui effectuent chaque année près de 1200 interventions, récupèrent largement plus de 100 tonnes d’armes et les désamorcent.
Selon ses propres termes, les hommes sur le terrain ont le plus grand respect pour chaque arme, la plus petite soit-elle : « une grenade vieille de 80 ans, avec sa technique de déclenchement sensible, exige bien plus de vigilance qu’une bombe aérienne d’une tonne avec allumage mécanique. »
Rapide et agile : l’U 5023 constitue l’outil idéal pour récupérer les vestiges dangereux des deux guerres mondiales.